La Bibliothèque vous invite à participer à son club de lecture, ouvert au grand public, qui vous permettra de découvrir des essais québécois sur des sujets touchant à l’actualité, à la démocratie et au vivre-ensemble. Une occasion unique d’échanger et de prendre part à la réflexion.
Cette activité s’inscrit dans la programmation citoyenne de l’Assemblée nationale.
Voici les séances prévues et les livres sélectionnés.
Philippe Bernier Arcand. Faux rebelles : les dérives du politiquement incorrect. Poètes de Brousse, 2022, 152 pages.
Résumé de l'éditeur : « Dans cet essai alliant rappels historiques et concepts sociologiques, Philippe Bernier Arcand se penche sur un phénomène observable depuis plusieurs années et qui semble prendre de l’ampleur : la volonté de certains mouvements de droite de se positionner comme « rebelles » face à une prétendue hégémonie de la pensée progressiste.
Du « convoi de la liberté » aux discours ridiculisant le mouvement Woke ou conspuant les militants contre l’antiracisme, de plus en plus de gens se réclament de valeurs conservatrices et, du même souffle, s’identifient comme des résistants qui défieraient le pouvoir, les médias et – plus généralement – ce qu’ils perçoivent comme un véritable règne du politiquement correct.
Traditionnellement associée à des valeurs progressistes, la figure du rebelle, par le truchement d’une argumentation parfois hasardeuse, aurait aujourd’hui changé de camp. Comment expliquer un tel renversement de paradigmes ? Qu’est-ce que cette propension à s’identifier à la rébellion dénote ? Quels impacts ce positionnement a-t-il sur les débats de société ?
Ce sont ces questions et toute la part d’équivoque qu’elles comportent que Philippe Bernier Arcand analyse dans Faux rebelles : Les dérives du « politiquement incorrect », un essai qui invite à ouvrir les débats plutôt qu’à les fermer. »
Maxime Pedneaud-Jobin. Libérer les villes : pour une réforme du monde municipal. XYZ, 2023, 136 pages.
Résumé de l'éditeur : « Pour faire face aux grands enjeux contemporains, le Québec doit réformer le monde municipal. Les villes pourraient être en effet des moteurs puissants pour s’attaquer aux changements climatiques, pour lutter contre l’itinérance, pour mieux intégrer les nouveaux arrivants ou encore pour faire la promotion de la culture québécoise. Mais les villes d’aujourd’hui sont régies par des règles adoptées il y a un siècle et demi, de sorte qu’elles ont une main attachée dans le dos (une fiscalité déficiente) et un boulet attaché au pied (un cadre légal déficient). Libérer les villes du carcan dans lequel elles sont prises, ce serait donner des ailes à tout le Québec. »
Dahlia Namian. La société de provocation : essai sur l'obscénité des riches. Lux, 2023, 240 pages.
Résumé de l'éditeur : « Pendant que l’on contraint les migrants à errer dans des camps ou à sombrer dans la mer, des traders de bitcoin et des pirates libertariens perfectionnent l’art de la fuite et se réfugient sur leurs mégayachts, leurs îles artificielles, voire dans des fusées à l’allure phallique. Tandis que la terre brûle, Elon Musk envoie une voiture flotter dans l’espace et rêve de coloniser Mars. Alors que le prix des aliments de base ne cesse de grimper, l’industrie agroalimentaire gonfle ses profits et, à la télé, on célèbre des chefs qui transforment la cuisine paysanne en haute gastronomie.
Bernés par les prestidigitations des ultrariches, nous les regardons, stupéfaits, dilapider les ressources de la planète. Dans son roman Chien blanc, Romain Gary appelle «société de provocation» cet ordre social où l’exhibitionnisme de la richesse érige en vertu la démesure et le luxe ostentatoire tout en privant une part de plus en plus large de la population des moyens de satisfaire ses besoins réels.
Ce pamphlet cinglant énumère et analyse les mille façons qu’ont les ultrariches de nous nuire, et invite à rompre avec cette société de provocation. »
L’inscription est obligatoire pour chaque séance (15 places disponibles). Pour vous inscrire à l'une ou l'autre des rencontres prévues, écrivez-nous à l'adresse bibliotheque@assnat.qc.ca. Indiquez dans l'objet de votre courriel la rencontre à laquelle vous souhaitez participer.
L’activité est gratuite. Il est préférable d'avoir lu le livre pour participer à l'activité dans le but de faciliter les échanges.
À noter: le club de lecture se réserve le droit d’annuler une séance prévue si moins de quatre participant(e)s sont inscrit(e)s et ce, quatre jours avant la tenue de l’activité.
Les rencontres auront lieu à la Bibliothèque de l’Assemblée nationale. Pour y accéder, présentez-vous à l’entrée des visiteurs du Pavillon d’accueil, situé à l’avant de l’Assemblée nationale de 10 à 15 minutes avant le début de la visite pour l’enregistrement et le contrôle de sécurité.
Les ouvrages sélectionnés sont généralement disponibles dans le réseau des bibliothèques municipales de la ville de Québec (format papier et/ou numérique), dans les collections de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (format numérique) ou dans les collections de la Bibliothèque des Amériques (format numérique). Des abonnements à ces institutions sont nécessaires pour l’emprunt.
Il est également possible de se procurer les livres en librairie, notamment au sein du réseau des librairies indépendantes.
N.B. Le prêt de livres à la Bibliothèque de l’Assemblée nationale est réservé aux clients parlementaires de l’institution. Le prêt n’est pas ouvert aux usager(ère)s externes.
Téléphone : 418 643-4408
Courriel : bibliotheque@assnat.qc.ca