Bibliothèque de l'Assemblée nationale du Québec
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Cercle des femmes parlementaires
Le Cercle des femmes parlementaires du Québec : un pilier liant les femmes élues
De manière générale, les caucus de femmes élues sont créés dans les parlements afin d’exercer une influence déterminante sur les décisions politiques. Leur existence est basée sur la croyance que ces regroupements transcendent les alliances politiques. Elles permettent de recueillir le soutien nécessaire à un programme législatif orienté vers l’atteinte de l’égalité femmes-hommes.
Le Cercle des femmes parlementaires du Québec a été constitué en 2010, à l'initiative de la députée de La Pinière de l’époque, Fatima Houda-Pepin. Il rassemble les femmes membres de l'Assemblée nationale du Québec. Le Cercle se veut un lieu de réflexion et de partage d’expériences visant à mieux outiller les femmes dans leur rôle de législatrice et de contrôleuse de l'action gouvernementale.
Objectifs
Plus précisément, le Cercle poursuit deux objectifs :
Plan d’action – 42e législature
Pour la première fois lors de la 42e législature, le Cercle s’est doté d’un plan d’action. Avec cet outil, le comité restreint du Cercle des femmes parlementaires du Québec a structuré ses actions afin d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixés pour cette législature. Il comprend cinq grands objectifs, eux-mêmes composés de priorités d’action. À cet égard, un sondage a été réalisé pour connaître les priorités et les besoins des députées.
Voici les 5 objectifs :
Comité restreint
Le Cercle est administré par un comité restreint. En plus de la présidence, ce comité est formé d'un membre de chaque parti politique représenté à l'Assemblée nationale. Les porte-paroles des partis sont choisies par leurs consoeurs au sein de chaque parti.
Présidences
La présidente du Cercle est désignée par le ou la président(e) de l’Assemblée nationale, au début de chaque législature.
Ces élues ont occupé ce poste :
2010 à 2012 : Fatima Houda-Pepin, députée de La Pinière
2012 à 2014 : Carole Poirier, députée d’Hochelaga-Maisonneuve
2014 à 2018 : Maryse Gaudreault, députée de Hull
Depuis 2018 : Chantal Soucy, députée de Saint-Hyacinthe
Activités du Cercle
Le Cercle organise plusieurs activités telles que des rencontres, des colloques et des conférences où les femmes parlementaires peuvent échanger et se renseigner sur des questions d'intérêt commun. Il peut également prendre position sur des questions d’intérêt. Il est à noter que le Cercle ne dispose pas de budget qui lui est propre.
Les activités du Cercle sont présentées dans son site Internet officiel depuis 2014:
http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/cerclefemmes/index.html
Pour en savoir plus:
iKnow Politics, Women’s Parliamentary Caucuses, https://www.iknowpolitics.org/en/discuss/e-discussions/womens-parliamentary-caucuses
Site officiel du Cercle: http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/cerclefemmes/index.html
Comité des femmes du Cercle des ex-parlementaires du Québec
En 1993, une loi du Parlement du Québec a créé l'Amicale des anciens parlementaires du Québec. Celle-ci regroupe les femmes et les hommes qui ont été membres du Parlement. L’Amicale s’était donné pour mission de favoriser la promotion des institutions parlementaires du Québec et l'information sur le parlementarisme. En 2019, l’Assemblée nationale a adopté une loi modernisant cette organisation, désormais appelée le Cercle des ex-parlementaires de l’Assemblée nationale du Québec (CEPANQ). Il s’est doté de cinq comités permanents, dont le comité des femmes.
Le mandat du comité est d’entraîner des actions en faveur de la participation des femmes dans la société, en particulier dans le champ politique, et d’exercer une influence déterminante dans le débat public.
À l’Assemblée nationale du Québec, le comité vise à obtenir la parité femmes-hommes. Le 6 décembre 2017, il a présenté un mémoire à la Commission des relations avec les citoyens dans le cadre de son mandat d’initiative portant sur la place des femmes en politique.
Le Comité des femmes ex-parlementaires a également présenté un mémoire à la Commission des institutions le 4 février 2020, dans le cadre de l’étude du projet de loi portant sur la réforme du mode de scrutin.
Les femmes ex-parlementaires peuvent contribuer à ces efforts de différentes façons, notamment par leur notoriété, par leur prise de parole publique et par leur rayonnement dans différents dossiers. Elles ont l’avantage d’avoir elles-mêmes vécu en politique active et donc de pouvoir partager une expérience réelle. Elles constituent un immense bassin de ressources humaines à la grandeur du territoire du Québec, de tous âges, provenances et compétences.
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